Une fois libéré d’une limitation (ou de plusieurs), s’ensuit l’expérience de la liberté, et par elle vient l’énergie de l’Amour. Un amour pur et inconditionnel de tout et de toute chose, dont la vibration nous emporte dans un état d’extase total, amenant à la conscience d’Être et à la communion avec le Tout, le Un.

Dans ce volet, on peut donc retrouver le voile dansant des anciennes frontières comme support où l’Être peut enfin danser librement dans et avec le cosmos.

Chez les bouddhistes, le lotus représente l’accomplissement de l’éveil et de la pureté spirituelle, puisque c’est une belle fleur émergeant d’eaux troubles et boueuses. Pour les hindouistes, il s’agit du symbole du principe féminin, la matrice cosmique de la création.

Le symbole Om (ou Aum) présent à l’arrière-plan représente chez les hindouistes la combinaison des pouvoirs cosmiques de Brahma (« le créateur »), Vishnou (« le protecteur ») et Shiva (« le destructeur »), équilibre nécessaire d’existence et d’intention en résonance avec l’énergie déployée et reçue.

Enfin, j’ai utilisé le veve (symbole) de Legba, le loa (esprit) des carrefours de la tradition vaudou. Legba a pour rôle principal de garder la porte entre le monde matériel et celui des loas (les esprits), mais il est aussi l’intermédiaire et le messager entre ces deux mondes, le dieu des croisements et de la réflexion sans laquelle nous ne pouvons avoir conscience de/s limitation/s, donc nous ne pouvons faire l’expérience de l’état d’Être en Conscience, ce qui nous empêche de faire l’expérience temporaire de l’Absolu, l’expérience d’Être Un en nous et tout autour de nous.